Présentez-nous votre galerie ?
Maria Lund : "La galerie existe depuis sept ans, c'est une jeune galerie. J'ai toujours souhaité établir un pont entre la scène artistique scandinave où je puise mes origines et la scène artistique française. La galerie ambitionne tout simplement de créer des liens entre deux cultures au moyen de l'art plastique."
Pourquoi participez-vous à St-art 10 ?
M.L. : "Je suis toujours très contente de l'accueil que nous recevons ici. St-art, à mes yeux, figure parmi les foires qui se développent bien, d'autant qu'elle profite indéniablement de son emplacement géographique, au cœur de l'Europe - et c'est d'autant plus important pour moi - aux portes de l'Europe du Nord. Le niveau de qualité augmente progressivement. Pour cette 10ème édition, je dois avouer que j'apprécie beaucoup l'homogénéïté dans la diversité des créations qui sont exposées. Par ailleurs, j'ai toujours rencontré un réel intérêt du public pour cette manifestation. Revenir, c'est un gage de fidélité et c'est essentiel pour consolider le rapport de confiance qui doit s'établir entre les galeristes et les clients."
Maria Lund : "La galerie existe depuis sept ans, c'est une jeune galerie. J'ai toujours souhaité établir un pont entre la scène artistique scandinave où je puise mes origines et la scène artistique française. La galerie ambitionne tout simplement de créer des liens entre deux cultures au moyen de l'art plastique."
Pourquoi participez-vous à St-art 10 ?
M.L. : "Je suis toujours très contente de l'accueil que nous recevons ici. St-art, à mes yeux, figure parmi les foires qui se développent bien, d'autant qu'elle profite indéniablement de son emplacement géographique, au cœur de l'Europe - et c'est d'autant plus important pour moi - aux portes de l'Europe du Nord. Le niveau de qualité augmente progressivement. Pour cette 10ème édition, je dois avouer que j'apprécie beaucoup l'homogénéïté dans la diversité des créations qui sont exposées. Par ailleurs, j'ai toujours rencontré un réel intérêt du public pour cette manifestation. Revenir, c'est un gage de fidélité et c'est essentiel pour consolider le rapport de confiance qui doit s'établir entre les galeristes et les clients."
Quelle est votre proposition artistique pour cette foire ?
M.L. : "Pour ma 3eme participation à St-art, j'ai souhaité présenter cinq artistes qui ont déjà fait l'objet de plusieurs expositions à la galerie. Il s'agit d'artistes qui sont déjà bien installés sur la scène artistique scandinave et leurs œuvres sont régulièrement exposées à l'étranger : dans les foires internationales, lors de manifestations institutionnelles et dans des galeries bien sûr. Le plus jeune, Maibritt Uldeval Bjelke, est la seule à avoir été formée en France. A l'Ecole Nationale des Beaux-Arts, elle a été l'élève de Pierre Mattey, Jan Voss et Claude Viallat. Les trois autres peintres sont Elle-Mie Ejdrup Hansen, Peter Neuchs et Bent Holstein. Il figure, suis-je tenté de dire, parmi ces classiques contemporains danois dont les œuvres abstraites ont depuis longtemps passé les frontières. Au-delà, je vous invite aussi à découvrir les sculptures de Lene Bode. Cette artiste pousse les possibilités techniques du verre pour donner naissance à des objets d'une simplicité audacieuse."
De la peinture abstraite, celles de Ulvedal Bjelke et Holstein, de la peinture figurative, celle de Peter Neuchs dont les oeuvres récentes que vous exposez flirtent avec l'image photographique... vous refusez de vous associer à des courants ?
M.L. : "Effectivement, j'ai toujours refusé de me marier à un courant, de m'enfermer, de me cloisonner dans un univers artistique défini. J'ai quitté le monde des arts appliqués pour ouvrir une galerie et défendre les arts plastiques et rejoindre un immense espace de liberté. Par ailleurs aujourd'hui - et on en prend pleinement la mesure dans les allées de St-art - la tendance du moment est à la diversité. Le courant actuel n'est-il pas justement celui de la fusion, du mélange des formes d'art aussi diverses que variées ?"
Propos recueillis par Laure Faÿ