St'art 2005 "In situ"
anglais       
 
Un salon cohérent et qualitatif à la ligne artistique claire qui s'inscrit dans la durée.
 
Laurence Demaison

Laurence Demaison
 
émotions

coups de cœurs

performances

ligne artistique

claire

St'art 2005, fait preuve d'une grande cohérence, le choix des galeries et de leurs artistes est qualitatif et ce travail de montée en niveau et de respect d'une ligne artistique claire porte ses fruits. D'année en année St'art s'affirme comme un rendez-vous attendu des collectionneurs et confirme la position stratégique de Strasbourg ouverte sur l'Europe de l'est.

Vues les difficultés actuelles du marché, de rares galeries courent le risque d'une exposition monographique, par exemple Nicole Buck avec Tony Soulié, parmi les artistes qui confirment leur parcours d'une vraie exigence, ses dernières œuvres mixtes marquent une maturité et une sensibilité nouvelle.

Quatre collections de haut niveau, le FRAC Alsace, les Centaures, Madeleine Millot-Durrenberger et l'Esgaa.

Un espace photos de petite dimension avec quatre galeries présentant des artistes aussi forts que singuliers, parmi elles Polaris, Kahn, ZTR et le Garage plus mes deux coups de cœurs la galerie Romanet et la galerie Schweitzer.

Au-delà de cette belle homogénéité j'ai noté quelques points forts.

Présence d'une forte collection de verres avec l'ESGAA.

Galerie Romanet avec Jacques Polony qui parvient à saisir l'éternité de la beauté éphémère et la galerie Schweitzer et le remarquable travail de Laurence Demaison sur la disparition, corps sublimes dans leur absence.

Présence chargée d'émotions brutes à l'espace des Centaures :
une sélection d'œuvres puissantes, sensibles, faisant appel au regard de l'intérieur du ventre, des tripes "Art tripal".

Performances irrégulières, très beau moment d'"action painting" avec Carlito Dalceggio. Concernant les corps peints de la soirée du vernissage on aurait souhaité une peinture plus inspirée, pourquoi pas un noir Soulages, un bleu Klein, une plaie ouverte à la Luciano Fontana.

Un de mes grands moments reste l'espace Hermès, avec l'exposition "H'AND" d'Anne de Vandière, travail d'une pudeur et d'une sensiblité extrême qui touche à l'universel.

St'art 2005 tient sa promesse de très bon cru et mérite réellement le détour.

Edith Herlemont-Lassiat
Strasbourg, janvier 2005

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