Olafur Eliasson, "the Weather project"



Olafur Eliasson, the Weather project, courtesy Tate Modern London

conscience





d'un monde





qui finit ?



The Weather project, est une installation géante investissant le Turbine Hall, à la Tate Modern…

Artiste danois ayant passé son enfance en Islande, Olafur Eliasson propose des installations mettant en lumière les phénomènes naturels. Loin d'imposer une sensation de construction complexe cherchant à dominer l'espace, il instaure un dialogue physique entre l'installation et les spectateurs, acteurs à part entière.

Arrivé dans l'immense hall gris doublé encore par l'existence d'un plafond miroir sur toute sa surface, on hésite entre le temple du soleil, un vaisseau intergalactique, et un immense paquebot dans la brume. Une brume créée par une fumée légère, froide, donne une certaine irréalité à l'ensemble. Un grand soleil, quelquefois brisé en son cercle par les effets de juxtaposition des miroirs, dont on imagine la prochaine fin, et une lueur un peu glauque, accentuée par le gris métal ambiant nous écrasent de leur immensité.
J'ai pensé à l'univers d'Enki Bilal, et allongée au sol comme un grand nombre de passants, j'ai pris le temps de voyager dans ce lieu si vaste, où nous avions la sensation de marcher dans l'espace, la tête en bas… en apesanteur, dans un autre espace-temps.

Voyage sidéral, ou conscience d'un monde qui finit ?
La réponse appartient à chacun d'entre nous, rien n'est imposé, et c'est la beauté de ce voyage silencieux et opaque.

Edith Lassiat
Londres, décembre 2003

www.tate.org.uk     www.nationalgallery.org.uk     www.tatemuseum.com

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