Oliver Debré
peintre voyageur au Château de Chenonceau
 
Oliver Debré
 
Oliver Debré
 
"Ce que les autres ressentent est la vraie réalité…" entretien avec Daniel Abadie
 
 
Comme chaque année en été, le château de Chenonceau juché sur le Cher, un des monuments historiques le plus visité de l'hexagone, nous convie à une manifestation artistique. Laure et Jean-Louis Menier les propriétaires du château, réalisent enfin ce désir d'exposer Oliver Debré. Tel était également le désir de cet artiste, hélas disparu. Il aimait tant cette belle Région de France depuis son enfance. La lumière de sa Touraine reflète dans les œuvres exposées dans la galerie du château.

Précurseur en de nombreux domaines, Chenonceau est le seul château à proposer une visite vidéo guidée avec iPod, en 11 langues, dont le mandarin, avec des images d'archives, des bonus inédits et des documents historiques exceptionnels. Auparavant, le château de Chenonceau a exposé Manolo ValdèsClaudio Bravo, Miquel Barcelo, Julian Schnabel, Zao Wou Ki et Fassianos

Oliver Debré préférait qu'on nomme sa peinture "abstraction fervente" au lieu "abstraction lyrique". C'est la dernière partie de sa vie (environ les trente dernières années, à peu près une vingtaine d'œuvres dont des formats qui lui sont propres) qui est ici présentées. Sylvie Debré-Huerre, fille d'Olivier Debré et la galerie Louis Carré & Cie dirigée par Patrick Bongers gèrent son œuvre.

Cette Loire, fleuve sauvage, a influencé sa démarche artistique. Toujours ce contact direct avec la nature. Il n'hésitait pas à installer son atelier en plein air, aussi bien au bord du fleuve ou à même le sol dans les différents paysages. Il fesait de même lors de ses voyages à travers le Monde. D'où matières et nature sont omniprésente dans son œuvre.

On croit voir un monochrome, mais toujours ce petit coup de patte en sus, une autre couleur à peine visible ou voyante. Sur ses toiles, nous remarquons les traces de la légendaire brosse au bout de sa hampe. Parfois des paquets de matière ou d'amas de couleur forment des monticules. La couleur coule ou est stoppée par le couteau. Quelle soit rugueuse, fluide, elle est subitement endiguée par l'esprit du moment de l'artiste. De plus près, sur certaines toiles, nous remarquons, quelques dépôts de peinture souvent aux abords de ses tableaux. Egalement des coulures en bas de chaque toile, des fentes de couleurs vives nous transportent dans notre imagination, un voyage propre à chacun.
 
Elisabeth Petibon
Blois, octobre 2008
 
 
 
Oliver Debré
 
Château de Chenonceau
 
 
Oliver Debré, peintre voyageur, de la Touraine au Monde
Château de Chenonceau, 37150 Chenonceaux, du 22 juin au 5 novembre 2008
www.chenonceau.com - tél. : +33 2 47 23 90 07

accueil     vos réactions     haut de page