Stéphane Fradet Mounier, artistes sur ecran, exporevue
artistes sur écran, œuvres
Stéphane Fradet Mounier
 
   
   
 
du cérébral au sensuel…
ou comment réunir symbolique et actualité…
 
La symbolique dans le mouvement, l'humour, le décalage…
Maîtrise technique, caléidoscope d'idées.
Son art se joue de nous pour mieux nous confondre, c'est le jeu du "je".
Paradoxe et unité, il aborde avec égale légèreté les sujets les plus brûlants, l'actualité et la pensée symbolique éternelle…Textes des anciens, références aux classiques, un saut dans l'actualité, et hop, il nous emporte dans un maelström étonnant.
Stéphane est un ménestrel des temps modernes, il nous amuse, nous détourne, et passe ses messages, à notre mesure, sans les imposer… Il fait de nous des acteurs, et nous amène à penser, chercher, au-delà de l'esthétique, de l'illusion… Toujours en mouvement, serait il inclassable ?
Pourtant son travail, lui, ne manque pas de classe. Sensualité, qualité de la matière qu'il soumet, détourne, polit, malmène pour en extraire la force. Du métal rouillé dégageant une présence vivante, la rouille comme expression de l'usure du temps, au verre, filtre ou focale, aux objets détournés, entre leur réalité et leur symbolique, tout peut se mêler à l'envi.
Même dans la recherche du déséquilibre de certaines de ses pièces, se dégage une force étrange, elles semblent parfois habitées, de rêve, de jeu, et de mystère, où chacun peut se lire… Le déséquilibre devient l'expression même du mouvement. La pirouette nécessaire au décalage de la pensée, à la remise en question indispensable.
Car il ne s'arrête jamais, et nous fait courir, dans un désir de découvrir davantage encore de son drôle d'univers, adulte et ado, sérieux et drôle, métaphysique et prosaïque…
Sensuel même dans un sujet cérébral, c'est un peu la quadrature du cercle en passe d'être maîtrisée…
Présent dans tous les coins du monde où il se passe quelque chose, là encore il nous étonne par son ubiquité, et sa polyvalence, en mouvement, et en souplesse, il occupe le terrain de l'art contemporain avec plaisir et recul… pour notre grand plaisir… SFM, a suivre…
 
Edith Lassiat, Paris Août 2004
 
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