Les scènes représentées, vues du dessus, m'évoquent les dédales infinis du sentiment d'appartenance. Ce travail amorcé en 1992 avec des aquarelles sur papier se poursuit avec de la terre de latérite et cire vierge sur pâte à papier en 1994. A partir de 1996, avec la naissance de notre fils Tommaso, la couleur revient en force. J'utilise la toile en support que je couvre de pigments, de pate à papier et de collage liés à l'acrylique.
Certaines œuvres sont ensuite retouchées à l'aide d'une ponceuse à parquet. Tout d'abord aride et sahélienne l'atmosphère devient aérienne, maritime dans l'atelier que je m'installe tout en en haut de l'ile de N'Gor lorsque nous nous installons au Sénégal en 1998.
Je mets à profit le vent et les réactions organiques provoquées par des émulsions à base d'huile et d'acrylique.