"S'ouvrir à l'inconnu qui nait de la rencontre"
Edouard Glissand
Le regard se dessille à se voir par les yeux de l'autre. Les particularités se revendiquent. Les aprioris se déstabilisent. Pour le meilleur et pour le pire remontent du fond des limbes les anges déchus. Espérons que les savoir-vivres vont apprendre les uns des autres.
Je dégage de taches aléatoires produites à l‘encre grasse par impression monotypes sur une feuille de cellulose, les images que mon intuition y décèle. La feuille de cellulose perméable et fragile absorbe le liant synthétique utilisé pour fixer les pigments et se trouve ainsi à la fois renforcée et imperméabilisée. Un peu comme lorsque l'on trouve un sens à un rêve que l'on vient de faire ce procédé très intuitif me révèle mes préoccupations profondes parfois confuses ou secrètes. J'arrête quand le titre me devient évident.
Vodun" est sans doute une reminiscence de ma rencontre l'été dernier avec sa Majesté le Roi Dah Dah Hounon Hounin II lors d'une intervention d'Art Socia(B)le (voir plus bas) à l'occasion du festival Vodun organisé lors de la seconde Biennale de Ouidah.
J'ai reconnu dans les pratique Vodun, l'esprit Symbiotique qui me fut particulièrement bénéfique lors de mon séjour au Burkina s'agissant d'une relation en dialogue et en négociation avec les autres manifestations de la vie.
Les Anges Déchus 2022-2023